Dans un contexte où l’on demande à chacun d’innover et de prendre des risques, être confronté à l’échec est inévitable. Ces périodes sont difficiles, mais riches en termes d’apprentissage si on sait rebondir et en tirer les leçons. Comment rebondir après un échec ?
Acceptez le fait que vous ne contrôlez pas tout
- Faites la part des choses entre l’échec qui est dû à vos erreurs et ce qui est imputable à l’incertitude ou la malchance : vous aviez accepté un risque !
- Identifiez vos réactions automatiques pour éviter de sur-réagir à l’échec. Ex. : Dans une période de crise, avez-vous tendance à vous lancer dans l’action ou à redoubler de prudence ?
Ne gérez pas l’échec seul
- Partagez vos préoccupations avec votre équipe, votre supérieur ou d’autres collègues. Moins directement impliqués, ils pourront vous aider à prendre du recul.
- Tirez parti de l’échec pour en faire un challenge stimulant. Ex. : N’hésitez pas à impliquer vos collaborateurs pour vous aider à résoudre les problèmes rencontrés.
Reconnaissez le travail effectué
Allez au-devant de la première impression d’échec. Ex. : Faites un bilan détaillé pour voir ce qui a fonctionné et ce que vous pourriez changer « si c’était à refaire ».
Faites preuve d’un optimisme raisonnable. Dans les moments difficiles, cela peut aider à remotiver les troupes et à sortir de l’impasse.
Ne vous obstinez pas. Sachez reconnaître l’échec afin de limiter les dégâts et repartir sur des bases saines. Ex. : Sachez mettre fin à un projet qui patine, même si vous y avez déjà investi beaucoup.
Passez à l’action !
Démarrez un journal d’expérimentation (10 min)
Il est difficile de savoir de quelles informations vous aurez besoin pour analyser vos résultats… Mieux vaut tout noter !
Créez-vous un carnet d’expérimentation qui vous permettra de suivre les leçons des initiatives que vous lancez. Notez-y :
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vos hypothèses, ainsi que les données sur lesquelles elles s’appuient
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les résultats attendus
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les résultats obtenus
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les leçons à retenir
Relisez régulièrement vos notes pour évaluer la justesse de vos prédictions et éventuellement prendre du recul sur votre approche lors de futurs projets.
Un échec est toujours riche en enseignements !
Vous avez certainement connu un échec, petit ou grand, récemment. Prenez un moment pour réfléchir à ses enseignements. À quoi attribuez-vous cet échec ? Savez-vous faire la part des choses entre ce qui est une erreur et ce qui relève d’un manque de chance dans une situation qui était incertaine ?
Échangez avec des collègues ou des experts pour avoir leur feedback et bénéficier de points de vue distincts. Ex. : Qu’en pensent-ils ? Partagent-ils votre avis sur le fait qu’il s’agit d’un échec ? À refaire, que pourriez-vous ou devriez-vous faire autrement ?
Malgré l’échec final, qu’est-ce qui s’est bien passé dans ce projet ? Quelles sont les forces ou les opportunités que vous avez identifiées ? À quelles conditions pourriez-vous transformer cet échec en succès ?
Projetez-vous : que serait pour vous une sortie de crise idéale ? (15 min)
L’échec n’est jamais facile à vivre. Mais c’est en se montrant optimiste qu’on en tire le meilleur parti.
Prenez conscience de vos réflexes face à l’échec : avez-vous tendance à vous montrer hyperactif quitte à agir de façon désordonnée ? Vous lancez-vous dans des analyses sans fin ? Ou, tétanisé, vous mettez-vous en retrait « en attendant que ça s’arrange » ? De telles réactions sont naturelles et contre-productives. Regarder à plus long terme permet de les contrer.
Obligez-vous à imaginer le scénario d’une sortie de crise idéale. Que se passerait-il ? À quoi verriez-vous que vous avez surmonté l’échec ? Comment pourriez-vous arriver à ce résultat ? Le simple fait de s’obliger à être optimiste donne de l’énergie pour rebondir après un échec.
Identifiez plusieurs issues positives possibles à la crise : vous vous adapterez d’autant plus facilement aux aléas.
Conseils pratiques
> Valoriser l’échec comme levier d’innovation
> Se placer dans un état d’esprit positif face à la difficulté
Pour aller plus loin
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