Il est plus facile de mobiliser autour d’une décision lorsque les personnes en charge de son exécution ont été impliquées en amont dans le processus de décision. Mais comment le faire dans un temps raisonnable et sans tomber dans un mauvais consensus ?
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N’ayez pas peur d’écouter
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Écouter l’autre n’implique pas de renoncer à son propre point de vue. L’important est de donner la parole et de respecter les différences de perception.
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Sollicitez les opinions de vos collaborateurs en amont de la décision tout en cadrant les échanges. Ex. : Organisez un débat avec votre équipe pour favoriser la confrontation constructive des idées des uns et des autres.
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Soyez à l’écoute des avis de vos collaborateurs, mais aussi de leurs ressentis. Ex. : Vos collaborateurs ont-ils l’air anxieux ? Pourquoi ?
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Posez des questions
- Ne vous en tenez pas aux faits exposés : creusez pour bien comprendre ce que votre interlocuteur cherche à dire. Ex. : “Pouvez-vous préciser cette idée ?”, “Et qu’est-ce que cela implique d’après vous ?”
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Osez trancher
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Sachez prendre la décision qui vous semble la plus appropriée le moment venu. Ex. : Ne cherchez pas toujours à décider par consensus. Dans ce cas, expliquez que vous n’avez pas pu vous ranger à tous les avis.
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Prévoyez du temps pour présenter la décision à votre équipe. Ex. : Organisez un temps de questions/réponses pour laisser les frustrations s’exprimer et vous assurer de la bonne compréhension de la décision prise.
Passez à l’action !
Faites un point : les conditions de l’engagement de vos collaborateurs sont-elles réunies ? (10 min)
Quatre conditions doivent être réunies pour donner envie de s’engager.
Vos collaborateurs ont-ils le sentiment de faire partie de quelque chose de « grand », qui génère de la fierté ? Ex. : « Mission » de l’entreprise, service rendu à leurs clients.
Ont-ils les moyens de donner du sens à leurs efforts ? Ex. : Sentiment de progresser personnellement, d’avoir un impact sur leur environnement.
Éprouvent-ils un sentiment d’appartenance ? Ex. : À leur équipe, à l’entreprise, à un écosystème stimulant.
Peuvent-ils constater que leur contribution fait une différence ? Ex. : Mesure du progrès accompli, liens visibles entre les actions des différents contributeurs.
Organisez une consultation (30 min)
Les outils collaboratifs facilitent un recueil rapide des contributions et avis de chacun.
Repérez un sujet qui concerne la majorité de vos collaborateurs sans être urgent. Des positions contradictoires s’expriment, et vous souhaitez garder un pouvoir de décision ? Une consultation est appropriée.
Utilisez un outil de sondage en ligne (ex.: Survey Monkey, Doodle) pour recueillir les avis de chacun. Précisez bien que cet avis est consultatif et que d’autres éléments entreront dans la décision.
Montrez ensuite comment votre décision tient compte des résultats : est-elle en ligne avec la majorité ? L’avez-vous fait évoluer pour mieux tenir compte des avis discordants ? Le sondage vous a-t-il incité à mettre en place des mesures d’accompagnement particulières ?
Demandez l’avis de votre interlocuteur avant d’exposer le vôtre (10 min)
A trop vouloir convaincre, nous perdons parfois en qualité d’écoute et de prise de décision.
Lors d’un prochain échange avec un interlocuteur, interdisez-vous de donner votre avis sur le sujet de discussion avant que votre interlocuteur ait pleinement fini d’exposer le sien.
Écoutez son point de vue en vous efforçant de le comprendre, et sans chercher, dans un premier temps, comment vous pourriez répondre à ses arguments. Posez des questions pour l’inviter à approfondir son raisonnement, à en explorer le potentiel.
Reformulez pour montrer que vous avez entendu. Si votre avis est différent, expliquez votre position seulement après vous être assuré que votre interlocuteur a le sentiment d’avoir été compris.
Conseils pratiques
> Quand associer les autres à la prise de décision ?
> Montrer par son attitude que l’on souhaite sincèrement être influencé
Aller plus loin
> Impliquer ses collaborateurs pour obtenir leur engagement
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